La réduction de carbone est l’un des enjeux majeurs pour la filière des fruits et légumes. Dans cet article, nous allons uniquement nous concentrer sur ce secteur d’activité, mais, tout le monde est concerné par la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre – à petite ou grande échelle et dans nos vies professionnelles et personnelles.
Agriculture et impact sur l’environnement
Le secteur agricole est à la fois émetteur et capteur de gaz à effet de serre.
Un secteur émetteur de gaz à effet de serre
Le secteur agricole est le second secteur, le plus polluant après les transporteurs.
Pour cultiver les fruits et légumes, les agriculteurs stockent des effluents, utilisent des engrais et consomment de l’énergie (engins agricoles, serres chauffées…).
Un secteur capteur de gaz à effet de serre
Le secteur agricole présente une particularité – il est à la fois émetteur et capteur de carbone. En effet, il a un rôle essentiel à jouer en ce qui concerne le stockage de carbone. Le secteur agricole est “capteur” de gaz à effet de serre grâce à la photosynthèse.
Le saviez-vous ?
Le sol est l’un des principaux puits de carbone – réservoir qui stocke et absorbe les gaz à effet de serre de l’atmosphère. Le premier puits de carbone est l’océan mais aujourd’hui il est menacé par la pollution plastique et sa capacité de stockage diminue.
Encourager le stockage carbone dans les sols
Les puits de carbone constituent un espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la stratégie d’atteinte de neutralité carbone à l’horizon 2050.
C’est pourquoi il faut encourager les agriculteurs à stocker le carbone dans les sols. En 2018, le gouvernement a élaboré le Label bas carbone pour encourager à changer les comportements, aider la transition vers une économie bas-carbone et donc inciter à stocker le carbone dans le sol pour lutter contre le changement climatique.
Les pratiques conseillées par le gouvernement pour augmenter son stockage de carbone
Pour conserver la captation du carbone dans les sols, plusieurs pratiques sont conseillées par le gouvernement :
-le maintien et le développement des haies, des prairies permanentes et des zones humides,
– l’insertion de cultures intermédiaires, intercalaires et de bandes enherbées,
– l’introduction et l’allongement des prairies temporaires dans les rotations culturales,
– l’implantation d’agroforesterie intra-parcellaire et de haies,
– l’apport de composts ou produits résiduaires organiques, notamment grâce à l’extension du pâturage plutôt que la fauche, ce qui favorise le retour au sol de résidus et déjections.
Des puits de carbone artificiels
Face à l’efficacité des puits de carbone, l’Homme a créé des puits de carbone artificiels. Il s’agit d’injecter mécaniquement du CO2 dans des formations géologiques profondes, des dômes de sels, d’anciens puits de pétrole ou dans les océans. Néanmoins, cette technique est coûteuse et limitée dans le temps en termes de stockage de carbone.
Réduire son empreinte carbone, c’est une chose et nous vous encourageons à mettre en place des actions concrètes. Mais, cela passe aussi par la réduction de sa consommation d’énergie. Découvrez un article complet avec des solutions pour optimiser votre performance énergétique.